Afin de réduire de 40% les émissions de GES d’ici 2030, il apparaît inévitable de revoir nos modes de vie et notamment nos manières de consommer : en 2019, l’empreinte carbone moyenne d’un Français est de 11,2 tonnes alors qu’elle devrait être de 2 tonnes par an pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.
Écouter Nous devons donc moins consommer : pour utiliser moins de ressources naturelles, moins d’énergie et générer moins d’émissions de GES dans la fabrication, l’acheminement, la distribution et l’utilisation des produits et loisirs de consommation, pour produire moins de déchets.
Nous devons également mieux consommer : avoir le choix de consommer des produits moins émetteurs de gaz à effet de serre, en étant mieux informés et en ayant accès à des alternatives accessibles financièrement à toutes et tous.
Une consommation plus sobre et plus vertueuse sur le plan environnemental doit être possible pour tous, quel que soit le pouvoir d’achat. Cela ne doit ni être une contrainte subie, ni un luxe, ni un acte militant. Cela ne doit pas reposer uniquement sur le consommateur, mais également sur une transformation en profondeur du mode de production et de distribution.
Rendre obligatoire l’affichage des émissions de gaz à effet de serre dans les commerces et lieux de consommation ainsi que dans les publicités pour les marques
Développer puis mettre en place un score carbone sur tous les produits de consommation et les services
Interdire de manière efficace et opérante la publicité des produits les plus émetteurs de GES, sur tous les supports publicitaires
Réguler la publicité pour limiter fortement les incitations quotidiennes et non-choisies à la consommation.
Mettre en place des mentions pour inciter à moins consommer
Mettre en place progressivement une obligation de l’implantation du vrac dans tous les magasins et l’imposition d’un pourcentage aux centrales d’achat.
Mise en place progressive d’un système de consigne de verre (lavable et réutilisable) jusqu’à une mise en place généralisée en 2025.
Favoriser le développement des emballages biosourcés compostables pour assurer la transition avant la fin de l’emballage plastique à usage unique
Remplacer une part significative de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) par des modalités plus justes et favorisant les comportements écoresponsables
Modifier le code de l’éducation pour une généralisation de l’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD) dans le modèle scolaire français
Renforcer les modalités d’éducation à l’environnement et au développement durable par la création d’une matière nouvelle générale parallèlement au développement d’une action globale au sein des établissements scolaires
Sensibiliser l'ensemble de la population française en reliant compréhension de l’urgence climatique et passage à l’action
Contrôler et sanctionner plus efficacement et rapidement les atteintes aux règles en matière environnementale
Renforcer et centraliser l’évaluation et le suivi des politiques publiques en matière environnementale