Introduction
Nous voulons que d’ici 2030 tout l’appareil de production soit adapté pour contribuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
L’ambition poursuivie est d’adapter le mode de production aux exigences de la transition écologique. Pour cela il faut anticiper les changements que cela implique au niveau des entreprises, des acteurs publics et des salariés, et orienter les investissements sur des projets « verts », innovants et porteurs d’avenir. L’enjeu est également d’aller vers une production plus locale, plus durable et d’y intégrer la nécessité du recyclage.
Pour ce faire, nous proposons de :
Réglementer l'utilisation de l'épargne réglementée gérée par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et les banques pour financer des investissements verts - Faire évoluer la gouvernance de la CDC pour soutenir cette logique
Les entreprises qui distribuent plus de 10 millions d'euros de dividendes annuels, participeront chaque année à l'effort de financement à la hauteur de 4 % et celles dont les dividendes sont inférieurs ou égaux à 10 millions d'euros participeront à hauteur de 2 %
Mettre en place les modalités de financement par loi ou décret avec un emprunt d’État dédié au financement de la transformation des entreprises
Introduction
L'objectif en détail
Nous voulons que d’ici 2030 tout l’appareil de production soit adapté pour contribuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
L’ambition poursuivie est d’adapter le mode de production aux exigences de la transition écologique. Pour cela il faut anticiper les changements que cela implique au niveau des entreprises, des acteurs publics et des salariés, et orienter les investissements sur des projets « verts », innovants et porteurs d’avenir. L’enjeu est également d’aller vers une production plus locale, plus durable et d’y intégrer la nécessité du recyclage. La proposition porte notre préoccupation de ne pas créer des effets d’aubaine ou de financer uniquement les plus grandes entreprises qui sont a priori les plus à même de prendre en compte les nouveaux dispositifs ou de plaider pour leur cause. Notre souci est bien de permettre à tous les acteurs dans leur diversité, notamment aux plus petits ou modestes, de profiter de ces financements.
Le constat réalisé est que l’argent existe et pourrait suffire à financer la transition. Cependant les financements, les investissements ne sont pas aujourd’hui orientés vers les activités, les développements industriels et les innovations qui permettent de réduire les émissions de CO2 et, à terme, de les faire disparaître. Tous les équipements achetés et tous les investissements nouveaux réalisés par les entreprises à partir de 2021 doivent s’inscrire dans la logique de transition et de réduction de gaz à effet de serre.
Nous avons identifié la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) comme un acteur clé qui pourra très fortement contribuer à une meilleure orientation de l’argent vers le financement de la transformation des outils de production et des entreprises.
Également pour augmenter les financements, un prélèvement annuel à hauteur de 4% sur les dividendes des entreprises au-dessus de 10 Millions d’euros alimentera un fonds dédié à cette transition (et celles dont les dividendes sont inférieurs ou égaux à 10 millions d’€ participeront à hauteur de 2 %).
Nous considérons en tant que membres de la Convention citoyenne pour le climat qu’il faudrait prendre les décisions suivantes :
Nous proposons ainsi de :
L’utilisation de cette épargne visera à :
Nous envisageons les modalités suivantes d’attribution des financements et de contrôle de l’utilisation des fonds d’épargne réglementés :
Les statuts de la CDC – dont le cadre relatif aux missions est fixé par la loi – seront modifiés. En particulier au travers des articles L. 518-2 et suivants du code monétaire et financier et du décret en Conseil d’État qui complète et précise son fonctionnement.
Il faut que sa gouvernance soit multipartite : donc y intégrer des acteurs de la société civile tel que les partenaires sociaux, ONG, citoyens, etc. ;
Les entreprises qui distribuent plus de 10 millions d’euros de dividendes annuels, participeront, chaque année, à l’effort de financement à la hauteur de 4% et celles dont les dividendes sont inférieurs ou égaux à 10 millions d’€ participeront à hauteur de 2 %. La contribution à l’effort écologique concerne tout le monde.
Ces sommes perçues seront intégrées au budget de la transition dès 2021.
Nous proposons également d’autres mesures pour soutenir et financer la transformation de l’outil de production :
Nous avons conscience que cela va avoir un impact sur l’ensemble de la société notamment des pertes d’emplois et de capitaux dus à la disparition des activités carbonées.